Parmi tous les "acteurs" du "monde de l'art", il en est des plus confortablement installés que d'autres...
D'art il n'y aurait point sans artistes. On en arriverait presque à oublier ce constat quasi tautologique tant ces derniers sont entourés, voire ensevelis, d'une myriade de (plus ou moins) professionnels de l'art en l'absence desquels ils ne seraient pas à même d'exister pleinement.
Les artistes, certes nécessaires, mais pas suffisants. Quoique, c'est parfois à se demander si galeristes, critiques, commissaires, mécènes et autres particules élémentaires du milieu de l'art contemporain n'encrasseraient pas quelque peu la machine, servant leurs intérêts propres, individuels ou "communautaires", sous couvert de défendre — ou de descendre — tel ou tel. Finalement, ce sont les collectionneurs qui semblent le mieux tirer leur épingle du jeu: ils apportent de l'eau au moulin sans noyer personne.
Indéniablement, lesdits "plus confortablement installés que d'autres" semblent être les critiques. Si l'on est actuellement en droit de penser que la critique d'art à proprement parler n'existe plus, nombreux sont pourtant ceux qui s'en réclament et jouissent de ce "pouvoir" — pire, d'un soi-disant devoir — autoproclamé d'adouber ou de dégommer artistes ou commissaires (1), expositions ou institutions.
Il faut ici souligner la vulnérabilité de la plupart des artistes qui exposent, et par la même occasion, s'exposent au regard et au jugement d'autrui, ainsi que la relative prise de risque qui caractérise leur démarche et explique peut être le développement croissant d'un "appareillage" humain incarné par la figure du commissaire, ou "curator", sorte de directeur artistique censé organiser, promouvoir et protéger l'artiste et son œuvre.
Tout le "système" de l'art (contemporain) émane de la matrice que constituent l'artiste et son œuvre. Viennent entre autres s'y greffer commentaires et discours (critiques ou non), lesquels demeurent de simples applications.
En tant que critique, ou plus génériquement en tant que commentateur, il convient alors de faire preuve de science, de prudence et d'humilité, et d'être par ailleurs conscient que la publicité d'un brûlot à l'encontre, non pas d'une institution, ni même d'un commissaire, mais bien d'artistes en personne, est à manier avec force dextérité, et que la réplique est possible. Et dans certains cas, souhaitable.
Comme dans celui qui suit...
Ultralab VS Jean-Max Colard:
http://www.chronicart.com/news/actu_1.php
(1) Notons que ces deux fonctions ne sont pas incompatibles: certains artistes peuvent être ponctuellement commissaires d'exposition, à l'instar de Mathieu Mercier (récemment, Dérive à la Fondation d'entreprise Ricard) ou Ugo Rondinone (The Third Mind, Palais de Tokyo), voire scénographes (Daniel Buren pour Prenez soin de vous de Sophie Calle, Biennale de Venise 2007). En outre, un certain nombre de critiques sont aussi commissaires d'exposition (à moins que ce ne soit l'inverse?).
Photos : The Straight Edge (vidéo), Fabien Giraud, 2005. Courtesy Fabien Giraud / Olivier Anselot, Le Fresnoy - Studio national des arts contemporains.
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